Malgré un fort investissement des pouvoirs publics et une multiplicité d’actions et de dispositifs, l’action en matière d’éducation aux médias et à l’information présente un certain nombre de faiblesses, reconnues par le CESE et les différentes autorités compétentes : 

• Seule la population des jeunes est véritablement adressée ;
• Les actions menées manquent significativement de cohérence au niveau national ;
• L’impact réel des actions menées se révèle assez faible sur certains territoires et ne fait que rarement l’objet d’une évaluation quantitative et qualitative ;
• Rares sont les solutions digitales, et encore moins mobiles, à avoir été développées pour adresser un public le plus large possible. 

Ces faiblesses s’expliquent notamment par le fait que seuls, mis à part les acteurs institutionnels, des associations d’éducation populaire, culturelles ou familiales, ainsi que des collectifs de journalistes, des entreprises de médias ou des écoles de journalisme, se soient emparés à ce jour de l’éducation aux médias et à l’information. Aucun acteur privé, encore moins agile et innovant comme peut l’être be. my media, ne s’est jamais positionné sur ce sujet, privant ainsi l’EMI de bénéficier de nouvelles solutions digitales et d’outils de mobile learning, nécessitant des investissements difficilement réalisables par les acteurs aujourd’hui impliqués. 

Cette situation est très clairement adressée par le CESE dans son avis, qui préconise que « D’autres structures doivent être mobilisées dans le cadre de partenariats afin notamment de toucher tous les publics quel que soit leur âge. ».

C’est face à ce manque majeur que se positionne be. my media, en œuvrant pour le développement d’une éducation aux médias et à l’information qui accompagne les citoyens et les citoyennes tout au
long de leur vie dans le développement de leur esprit critique et d’une pratique responsable de l’information. Par notre action, nous souhaitons participer à leur développement personnel et professionnel comme à leur émancipation individuelle et collective, en leur permettant d’être libres et responsables face à l’information, condition essentielle d’un débat démocratique éclairé dans un contexte où chacun est tout à la fois récepteur et émetteur de l’information. 

Alors que pour le CESE, « Force est de constater que la tâche est immense et que la généralisation de l’EMI à tous et toutes est à conforter. », be. my media apporte une solution digitale pleinement adaptée aux enjeux mentionnés dans l’avis précité, notamment en participant à l’éducation aux médias et à l’information, de manière massive grâce au digital, de tous les publics, lycéens, étudiants, adultes salariés et demandeurs d’emploi, habitants des quartiers politique de la ville, par la pratique, à travers une expérience continue de l’information permettant un apprentissage non formel des compétences clés de l’EMI. 

Alors que la nécessité de développer plus fortement l’EMI est très largement partagée et que le CESE a préconisé la création d’un fonds dédié au financement des actions d’éducation aux médias et à l’information, qui pourrait être abondé par une partie des recettes de la taxe sur les services numériques dite « taxe GAFA », ce positionnement se révèle par ailleurs économiquement soutenable. Pour preuve, sans préjuger des futures solutions de financement qui pourraient être prochainement mises en place, le ministère de la Culture et les DRAC, l’Education nationale à travers les DAAC, mais aussi les établissements d’enseignement supérieur et les principaux acteurs de l’emploi et de l’insertion, comme Pôle Emploi, les Missions Locales, les EPIDE et les Ecoles de la seconde chance, ainsi que les entreprises attentives à leur responsabilité sociétale et au développement personnel et professionnel de leurs salariés, s’investissent aux côtés de be. my media pour relever le défi de l’éducation aux médias et à l’information.