Qu’il s’agisse d’une veille personnelle, réalisée pour nourrir nos centres d’intérêts (le sport, la politique, le cinéma, la culture, les jeux-vidéos …), ou d’une veille professionnelle, réalisée pour développer et actualiser nos connaissances sur nos secteurs et nos métiers, nous mettons en œuvre, bien généralement, une seule et même démarche.

Pourtant, les enjeux d’une veille professionnelle ne sont pas ceux d’une veille personnelle : découverte de nouvelles opportunités marché, identification de signaux faibles et de risques conjoncturels, maintien d’un niveau de compétences constamment actualisé, développement des connaissances sur l’état de l’art d’un métier … En réalité, la veille générale et sectorielle est l’un des éléments moteurs de notre performance humaine, économique, sociale et environnementale.

Dès lors, il apparait nécessaire de mettre en place une démarche de veille professionnelle pleinement efficiente. Celle-ci peut-être simplement initiée en appliquant sérieusement trois bonnes pratiques, trois secrets qui ne devraient pas en être, que nous devrions tous suivre dès lors que nous nous informons ne serait-ce que 10 minutes par jour.  

Le premier secret d’une veille générale et sectorielle réussie : suivre l’information dans TOUTE sa pluralité

Il existe aujourd’hui un paradoxe criant en matière d’information générale et plus encore sectorielle. Nous n’avons jamais disposé d’un accès, aussi massif et direct, à autant de sources d’information, mais nous ne consultons pas, pour autant, plus de sources différentes qu’il y a 20 ans.

Entre notre « fidélité » à une marque de presse, l’absence d’outils accessibles à tous, le manque de temps et les biais parfois induits par l’usage des réseaux sociaux … nos habitudes ont la vie dure.

Elargir le spectre de son information en visant une plus grande pluralité des sources consultées est une première action simple à mettre en œuvre pour professionnaliser sa démarche de veille générale et sectorielle.

Suivre l’information dans sa pluralité implique tout d’abord de varier les titres régulièrement, si ce n’est quotidiennement. Plus encore, suivre l’information dans tous sa pluralité nécessite de varier les types de sources consultés. Au-delà des lignes éditoriales, vous trouverez dans chaque type de source une manière différente de traiter l’information et des auteurs dont les profils et donc les analyses sont parfois diamétralement opposés.

Nous pouvons distinguer, dans notre activité de veille professionnelle, quatre grands types de sources :

• La presse écrite traditionnelle : l’ensemble des titres internationaux, nationaux, régionaux, locaux, spécialisés, magazines … que nous connaissons généralement bien ;
• Les médias digitaux : les acteurs de la presse indépendante en ligne, les sites webs des radios et télévisions ou encore les sites d’information alternatifs … que nous connaissons souvent partiellement ;
• Les sites professionnels : les actualités et articles produits par les entreprises, grandes et moins grandes, les syndicats, les laboratoires de recherche, les universités et les écoles … dont nous ne connaissons habituellement que quelques noms ;
• Les sites institutionnels : les blogs des ministères et agences de l’Etat, les actualités des ambassades, de l’ONU et des ONG … il en existe des milliers et pourtant rares sont les personnes qui n’en connaissent ne serait-ce qu’un !

La mobilisation régulière d’informations issues de chacun de ces quatre types de sources est l’une des premières clés pour mettre en place une démarche de veille professionnelle pleinement efficiente.

Les autres secrets d’une veille générale et sectorielle réussie

Un peu de patience, les secrets suivants vous seront prochainement présentés !

Dans l’attente des deux prochains secrets, nous vous proposons d’expérimenter avec l’application be. my media une démarche de veille professionnelle à partir de ces quatre types de sources.